dimanche 7 juin 2009

Même si tout le monde a l'air de s'en foutre des européennes...

... même si j'ai eu du mal à me décider sur la liste pour laquelle j'allais voter (c'est sûr qu'entre la liste des nationalistes majorquais - si, si, y en a... - et le PP - dont une des têtes de liste est la présidente du parti a Majorque... Dieu sait ce qu'elle esssaie de fuir comme imputation pour corruption... - le choix n'est pas facile hé! hé!)... même si aucun parti n'a été foutu de dépasser le cadre national et faire une campagne véritablement européenne... même s'il devient de plus en plus dificile de rêver d'Europe (heureusement je suis d'un naturel optimiste et en période de crise j'évite de trop lire les journeaux - ça conserve...)... et même si, pour finir, j'ai l'air très bête sur cette photo... eh ben, je suis tout de même émue de mon premier vote "européen"!

lundi 8 décembre 2008

Frühstück et Glühwein


Le petit déj' et le vin chaud, voilà les deux mots d'allemand que j'ai retenus de mon (trop bref) séjour à Berlin, au cours de nos tribulations entre les marchés de Noël (un sur chaque place, saucisse et vin chaud à gogo), le "Pergamon Museum", les canaux, les chantiers, les graffitis et les restaurants asiatiques (je me suis offert un moment nostalgie avec la degustation d'une "Tiger Beer" - bière vietnamienne qu'on trouvait au Cambodge). C'était court comme séjour mais ça m'a donné bien envie de revenir dans cette ville qui allie bizarrement les barres d'immeubles et les dimensions d'une capitale avec un calme et une simplicité que je n'avais pas l'habitude d'associer aux grandes métropoles.

Si vous voulez jeter un coup d'oeil, davantage de photos à cette adresse (même si avec la nuit qui tombe à 16h j'ai pas non plus mitraillé...): http://picasaweb.google.fr/agathenapoly/Berlin?authkey=3ynn6nVOEV4#

Tchüss (ça doit pas du tout s'écrire comme ça mais bon, j'en suis pas encore à l'orthographe...)!



lundi 28 juillet 2008

24 Cross St, Raglan, 3225, Nouvelle-Zélande


C'est l'adresse de ma petite sœur pour les six prochaines semaines! Eh ouais, y en a qui on du bol (vous pourrez vérifier, photos à l'appui sur google earth que l'endroit n'a rien de désagréable!)! Bon, allez, j'vous l'accorde, là-bas c'est l'hiver et leur cheminée est encrassée, on ne peut pas tout avoir... mais quand même, moi ça m'a fait bien voyager cette adresse exotique et les histoires d'arbres psychopompes (conducteurs d'âmes, pour les incultes) à la pointe du continent, là où l'océan pacifique se mêle à la mer de Tasmanie, racontées par Cécile, parfaitement audible à des milliers de kilomètres de Majorque grâce aux merveilles de la technologie!

De quoi me sauver in extrémis cette matinée infructueuse pendue à mon téléphone portable à attendre une éventuelle convocation pour entretien qui décidera peut-être de mon futur professionnel et à coup sûr de mes vacances... Bon, je vous laisse, je vais retourner faire défiler les photos de l'île aux long nuages... Merci Céc' pour le voyage!

mercredi 23 juillet 2008

Contre-attaque!

Après une longue période dorée où rien ne semblait devoir altérer l'ordre immuable des choses, c'est soudain la catastrophe généralisée! Après mon premier mariage de copaings - Isa et Thierry, il s'agit bien de vous - il y a un an, j'ai rempilé le 12 juillet avec Julie et Gaël! Rien ne va plus... surtout qu'en voyant les photos, j'ai soudain pensé au mariage de mes propres parents et réalisé avec effroi que les enfants de mes vieux copains regarderaient un jour ces très actuelles photos avec le même sentiment d'éloignement et de curiosité devant un acte fondateur de leur existence et pourtant radicalement étranger à leur temps, perdu dans les limbes du passé, que celui que j'avais pu éprouvé moi, petite, devant les photo en noir et blanc de mes parents se passant les alliances...

Et voilà que maintenant ils se mettent en tête de se reproduire! Hier Äke et Nao nous annoncent qu'ils vont avoir un bébé (et je ne mentionne pas ici ceux qui nourrissent les même ambitions et que je surveille du coin de l'oeil...)! Difficile de ne pas céder à la panique devant cette atroce évidence: après une trentaine d'années de résistance acharnée, nous sommes aujourd'hui doucement mais sûrement en train de nous transformer en adultes... l'heure est grave!

Heureusement, la contre-attaque s'organise au sein des troupes pour repousser l'assaut mesquin du temps:

Refus d'apprendre des règles élémentaires de l'âge adulte, tel le nouage de cravate (à trois et après trente minutes on finit par y arriver...)...

... jeux de bulles...













...nuit de noces au camping à la bonne franquette...









...dragibus...

...et affichage puéril généralisé de couleurs ridiculement gaies (avec une dédicace retrispective spéciale au costume de Thierry: même s'il s'agit plus du même mariage, on voit que l'esprit de jeunesse y est aussi! ça méritait la digression...)

























Et ceci ne sont que quelques exemples entre autres de la brave résistance qu'opèrent tout autour de moi ces vaillants soldats de la juvénilité! De tels efforts me font chaud au coeur!


Merci donc les amis pour toute votre énergie et votre bonne humeur, félicitations aux mariés, aux futurs parents, et aussi à tous ceux qui ne suivent pas le même chemin: quoiqu'il en soit, avec vous, être adulte ne se révèle finalement pas si terrifiant!

lundi 30 juin 2008

Insolation


C'est un fait relativement internationalement reconnu que Pau et moi sommes débordants de bonne volonté et pleins d'idées extraordinaires mais à la "finition" parfois un peu sommaire... La dernière en date était d'étrenner ce WE notre nouvelle tente, mon sac de couchage super-compact et les chaussures de marche de Pau à l'occasion d'une petite excursion sur la presqu'ile d'Alcudia, notre intention étant de dormir dans une crique et repartir le lendemain pour déjeuner chez les oncle et tante de Pau (qui ont une maison dans ladite localité).

Avant de continuer mon récit, je tiens à rappeler que le climat des Baléares n'est PAS celui de Paris et qu'il fait actuellement 30° bien tapés à l'ombre mais qu'on monte vite à 40° dès qu'on passe au soleil. Simple précision.

Bref, ceci étant dit, vous comprendrez donc pourquoi, malgré toutes les précautions prises (chapeau, crème solaire, eau sur la tête comme m'a appris mon Papa quand j'étais petite...), quand nous sommes arrivés au point le plus haut de l'excursion après 2h30 de marche, je ressemblais à peu près à ça:

Ah, l'ivresse des cimes!! Et encore, il était 17h bien tapées! Encore heureux que j'aie eu un cours le matin et qu'on n'ait pas pu partir plus tôt!

Heureusement, grâce à Pau, qui est prévoyant à ses heures, on avait une bonne cargaison d'eau et un petit bain à l'arrivée nous a fait le plus grand bien! Le lendemain, revenus à nos esprits (le soleil brûlant qui nous a chassé de la plage à 8h du mat' nous ayant donné un avant goût de ce qui nous attendait!), nous avons sagement choisi un chemin plus court et plus plat pour rentrer, ce qui n'a pas empêché Pau de se taper lui aussi une bonne insolation (son Papa à lui n'a pas dû lui apprendre à se mettre de l'eau sur la tête peut-être...). Heureusement, je l'ai remis sur pied avec une bonne soupe de poissons et on a pu aller voir la victoire des rouges à la pizzéria d'en face. De toute façon, il valait mieux qu'on soit fatigués cette nuit là parce qu'avec les klaxons hystériques jusqu'à 2h du mat', ça aurait été vraiment difficile de s'endormir autrement (mais bon, c'est pas tous les jours que l'Espagne gagne la Coupe d'Europe... ou je ne sais quoi d'ailleurs, moi le foot j'y comprends rien, je fais juste semblant...)!

Voilà pour nos dernières aventures: mais ne vous y méprenez pas, c'était très sympa quand même! On vous y emmènera quand vous viendrez!

J'attends juste de voir comment on va se sortir des trois jours de randonnée qu'on a prévu en août dans les Pics d'Europe (j'ai cru détecter un soupçon d'ironie dans le sourire de l'oncle de Pau quand il a dit qu'on avait vraiment choisi le bon moment pour y aller...)!

mardi 10 juin 2008

WE militant



Eh non, malgré les photos alléchantes des sites touristiques et la monotonie des prévisions météo (quoique, ces temps-ci... y a plus d'saisons!), Majorque ne se réduit pas à ses plages ensoleillées et les Majorquais ne passent pas (tout) leur temps nonchalamment assis à la terrasse des cafés à manger du pa amb oli en commentant le dernier match du Barça ou la dernière finale Federrer-Nadal: non, contre toute attente, les Baléares sont aussi terre de militantisme.

Evidemment, chacun ses réalités: pourquoi s'enchaîner aux arbres par un crachin glacial comme ont pu le faire nos amis anglo-saxons quand il est également possible de réaliser une saine et bucolique marche revendicative pour l'extension du réseau ferroviaire le long de l'ancienne voie-ferrée Manacor-Arta, récompensée à l'arrivée par une gigantesque fideua (l'équivalent de paella version vermicelles - fideos en castillan)? Ici, on sait certes joindre l'agréable à l'utile, mais l'esprit de lutte est bien là!

En revanche, les bonnes volontés manquent encore un peu d'expérience en matière de gestion des aléas climatiques (d'ordinaire peu fréquents), ce qui a mis une fin prématurée à un rassemblement populaire prometteur en vue d'empêcher la construction d'un centre commercial à Es Jonquet, un ancien quartier de pêcheurs et de moulins (pittoresque à souhait, ceux qui y sont allés pourront confirmer!) situé près de chez nous. Je leur proposerai un stage aux Solidays à Paris.

Sur-ce, je vous laisse, je dois filer à l'inauguration d'une exposition de photos humanitaire: c'est que l'on arrête pas, nous, ici! C'est la lutte finaaaaale...

samedi 17 mai 2008

Marujeando...

Ce matin, alors que je dégustais avec appétit un "frito mallorquin" au bar du marché, j'ai appris un nouveau mot: "marujear", verbe très expressif dérivé de "maruja", un substantif désignant une femme, généralement ménagère de profession, experte dans l'entretien soigné et efficace du foyer, toujours au tantôt aussi bien des fluctuations du prix du bacalao au marché que des dernières aventures de la voisine du premier. Forte de ce nouvel - et indispensable - ajout à ma connaissance de la langue espagnole, je peux désormais nommer dans la langue de Cervantés le curieux syndrome dont je semble être atteinte depuis maintenant quelques mois: la marujingite.

Non contente de posséder aujourd'hui trois batteurs (celui spécial pour les œufs en neige, celui en fer pour les gâteaux et un en plastique plus résistant pour les pâtes récalcitrantes...), six versions de curry différentes (ok, j'en rajoute un peu) et de la corne sur le tranchant de la main droite à force d'écraser les gousses d'ail avant de les jeter dans l'huile, j'ai entrepris de me lancer un nouveau défi: celui de la décoration! Profitant (lâchement) de la semaine d'absence de mon cher et tendre en voyage au Maroc au service de sa Majesté (information classée secret-défense), j'ai pris d'assaut l'appart', me suis collé les sourcils, ai troué un pantalon en coupant un peu trop loin un bout de carton, failli mettre trois fois le feu et infliger à notre tapis poilu des dommages irrémédiables mais, au final, les choses se sont plutôt pas mal arrangées... bon, allez, je ne résiste pas à vous faire partager (comment ça, ça ne vous intéresse pas!) mes réalisations!

Oui, vous l'avez compris, j'ai décidé d'entreprendre un recyclage maison dans la cuisine!A la suite je vous mets le couloir de la salle de bain et notre chambre (avec plein de photos de vous!):

Et, pour terminer, deux photos de l'entrée, qui ne font pas exactement partie de ma folie rénovatrice de cette semaine mais sont pour ma maman qui s'est dévouée nous accompagner à Ikéa un beau mercredi de mai au lieu de profiter tranquillement du soleil méditerranéen à la terrasse d'un café:


Bref, vous l'aurez compris, bien qu'encore loin de posséder l'expertise de la matrone espagnole, je n'en suis pas moins à un stade avancé de la maladie... une seule chose, cependant, me rassure: je ne me suis pas encore mise à espionner mes voisins!