samedi 17 mai 2008

Marujeando...

Ce matin, alors que je dégustais avec appétit un "frito mallorquin" au bar du marché, j'ai appris un nouveau mot: "marujear", verbe très expressif dérivé de "maruja", un substantif désignant une femme, généralement ménagère de profession, experte dans l'entretien soigné et efficace du foyer, toujours au tantôt aussi bien des fluctuations du prix du bacalao au marché que des dernières aventures de la voisine du premier. Forte de ce nouvel - et indispensable - ajout à ma connaissance de la langue espagnole, je peux désormais nommer dans la langue de Cervantés le curieux syndrome dont je semble être atteinte depuis maintenant quelques mois: la marujingite.

Non contente de posséder aujourd'hui trois batteurs (celui spécial pour les œufs en neige, celui en fer pour les gâteaux et un en plastique plus résistant pour les pâtes récalcitrantes...), six versions de curry différentes (ok, j'en rajoute un peu) et de la corne sur le tranchant de la main droite à force d'écraser les gousses d'ail avant de les jeter dans l'huile, j'ai entrepris de me lancer un nouveau défi: celui de la décoration! Profitant (lâchement) de la semaine d'absence de mon cher et tendre en voyage au Maroc au service de sa Majesté (information classée secret-défense), j'ai pris d'assaut l'appart', me suis collé les sourcils, ai troué un pantalon en coupant un peu trop loin un bout de carton, failli mettre trois fois le feu et infliger à notre tapis poilu des dommages irrémédiables mais, au final, les choses se sont plutôt pas mal arrangées... bon, allez, je ne résiste pas à vous faire partager (comment ça, ça ne vous intéresse pas!) mes réalisations!

Oui, vous l'avez compris, j'ai décidé d'entreprendre un recyclage maison dans la cuisine!A la suite je vous mets le couloir de la salle de bain et notre chambre (avec plein de photos de vous!):

Et, pour terminer, deux photos de l'entrée, qui ne font pas exactement partie de ma folie rénovatrice de cette semaine mais sont pour ma maman qui s'est dévouée nous accompagner à Ikéa un beau mercredi de mai au lieu de profiter tranquillement du soleil méditerranéen à la terrasse d'un café:


Bref, vous l'aurez compris, bien qu'encore loin de posséder l'expertise de la matrone espagnole, je n'en suis pas moins à un stade avancé de la maladie... une seule chose, cependant, me rassure: je ne me suis pas encore mise à espionner mes voisins!

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